QUASI QUI, UNE HISTOIRE DE FAMILLE

Derrière Quasi Qui, Yehan et sa sœur Zadi.  Leur premier album Downloading A New Operating System, ré-imagine la pop et remodèlent le futur. Influences diverses, synthpop britannique et musiques populaires américaines, imprègnent les morceaux sensuels de l’album.
 
La musique est une histoire de famille ?
Nous avons grandi dans une famille de musiciens et parmi des musiciens autres que nos parents, certains ancêtres aussi.
 
Yehan, vous êtiez dans le milieu bien avant Quasi Qui. À quel moment avez-vous décidé de former votre duo?
Quasi Qui est très récent, nous avons commencé quand Zadi a fini l’école. Il était devenu évident que nous pouvions travailler ensemble sur le long terme. Nos deux chemins se sont alignés une fois de plus.
 
Pourquoi Quasi Qui ? Quelle est la signification de votre nom?
Le nom est lié à l’histoire de notre album qui voyage entre l’espace et le temps. C’est à mi-chemin entre être quelque part et nul part. C’est inter dimensionnel. Le nom a été trouvé après la fin de l’album, il était assez difficile de trouver le bon nom pour incarner tout ce concept. 
 
Ce n’est pas trop difficile de travailler en famille ? Comment fonctionnez-vous dans le création?
Travailler ensemble comporte des défis qui transforment  et permettent de progresser rapidement. Parfois, l’intensité de tout ce qui se passe personnellement et musicalement élargit notre expérience et ajoute une toute nouvelle profondeur à chaque chose que nous créons. Les émotions dans la musique et les vidéos sont très liées et capturées au fur et à mesure qu’elles se produisent. Par exemple, dans la vidéo Epoch, c’était une période très lourde personnellement et les objets que nous incendions étaient nos propres affaires. C’était le moment de faire table rase.

Votre album Downloading A New Operating System est un mélange de différentes influences. Pouvez-vous nous en parler?
Musicalement parlant, chaque chanson a un certain nombre de choses différentes. De petits détails peuvent être inspirés directement de choses spécifiques, mais notre inspiration musicale est variée. C’est aussi très cinématographique, donc les visuels arrivent tôt. Il y a quelque chose de chaque décennie que nous aimons prendre et fusionner et la plupart du temps, cela peut être inconscient.
 
Votre showcase au Parmentier était un concert silencieux. Pourquoi ce choix ?
Nous avons eu une belle expérience en faisant cela au festival Pete The Monkey cet été. C’était inattendu. Alors, pour la sortie de notre album, nous avons pensé réitérer car cela offrait au public une expérience parfaite pour écouter l’album du début à la fin. Notre son est très détaillé et il y a beaucoup de travail dans la configuration live pour cela sonne aussi bien que l’album.
 
L’image tient une place importante dans votre musique. Quels sont vos influences cinématographiques ?
Le cinéma, mais aussi des morceaux d’anciens supports publicitaires et promotionnels du passé se retrouvent dans nos inspirations. Il y a beaucoup de choses que nous voulons reconstruire et développer là où certaines personnes se sont arrêtées. De nos jours, il faut beaucoup d’efforts et de créativité pour que quelque chose se sente comme avant. Certaines influences ont simplement beaucoup plus d’impact et de longévité que les choses faites aujourd’hui dans un mauvais but.
 
Quels sont vos projets à venir?
Nous sommes en pleine promotion de notre premier et ce jusqu’à l’année prochaine. Et nous commençons lentement à travailler sur le suivant. Nous avons hâte de vous voir très bientôt.