Santa, une pudeur assumée
C’est avec un fulgurant premier EP « 999 », entièrement en français, que Santa exprime une facette artistique qu’elle n’a jamais dévoilée auparavant. Cet EP augure superbement de l’album de Santa prévu pour Mai.
Vous faites partie du trio Hyphen Hyphen, comment vivez-vous votre parenthèse en solo ?
Comme un recommencement !
Évoluer en solo était une idée que vous aviez en tête depuis longtemps ?
Ce n’est pas une idée, ce sont des chansons qui m’ont traversée. J’ai décidé ensuite de les incarner, seule mais bien accompagnée.
Est-ce que le PopCorn salé a été la genèse de ce projet ?
Oui, c’est la première que j’ai écrite en français, derrière mon piano.
Le style musical en solo est assez différent de celui de Hyphen Hyphen. Aviez-vous ce besoin de vous exprimer autrement ?
L’expression est différente puisque l’exercice est différent. J’espère m’amuser !
Comment gérez-vous cette double casquette en tant que membre du trio et en tant que Santa ?
La vie est plus belle à deux ! J’aime ces dédoublements de personnalité.
Vous avez entièrement créé votre EP « 999 » dans votre chambre, cependant, vous dîtes que ce n’était pas par choix, dans quel sens ?
C’est un choix d’avoir enregistré tous les instruments et d’être allée jusqu’au bout de cet élan de vie dans chaque détail de la proposition.
Vous êtes la musicienne derrière l’ensemble des instruments entendus dans les titres de l’EP pourtant vous ne vous sentez pas musicienne, pourquoi ?
Je suis chanteuse et je m’accompagne du mieux que je peux.
Comment décririez-vous « 999 » ? Quels sont les sentiments portés dans cet EP ?
L’amour et tout ce qu’il y a autour.
Pourquoi avoir décidé de chanter en français ? Qu’est-ce qui diffère du fait de chanter en anglais ?
Le son, l’intime, les mots, la résonance des mots, l’instrument même.
De manière globale, comment écrivez-vous vos chansons ?
Derrière mon piano, seule. Et puis on attend que la chanson passe et je l’accueille si elle est sympa.
La variété française vous inspire ?
Oui ! Michel Berger, Véronique Sanson, Daniel Balavoine, Jean-Jacques Goldman. Ce qui fait pour moi les grandes heures de la variété française.
Pouvez-vous nous parler de votre titre « Qui a le droit », quelle est son histoire ?
Quand je ne crie pas je chante. Je pense que c’est un bon résumé de la chanson.
Vous connaissez le succès avec Hypen Hyphen, comment le vivez-vous en solo ?
Bien ! Je suis émue de recevoir tant de mots d’amour.
Avec le succès de cet EP, à quand l’album ?
Le 24 mai prochain !
Vous serez à l’affiche du Printemps de Bourges. Qu’est-ce que représente le festival pour vous ?
Mes premiers émois scéniques. J’espère que l’électricité passera !
Jouer sur scène, c’est un besoin ?
Oui ! Transmettre de l’électricité est vital.
Quels sont les projets à venir ?
L’album et le vertige !
999 I Santa
@jesuissanta999
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