ROMANE, la soul a fleur de peau

Bercée par les disques de Bob Marley, Michael Jackson, Cesaria Evora du côté de ses parents et par les albums de Rap et R’n’B du début des années 2000 écoutés en boucle par ses frères et sœurs, Romane grandit à Lyon dans une famille où la musique est omniprésente. En octobre 2022, elle sort son premier album Ways of Dreaming, au travers lequel, elle raconte le contraste entre la jeune femme qu’elle était, gênée par sa timidité, bridée par le regard des autres, et celle qu’elle est aujourd’hui, assumée et combattante. 

Devenir chanteuse a toujours été un rêve?

Je fais de la musique depuis toute petite. J’ai commencé à chanter et à écrire mes premières chansons en anglais à 7-8 ans de manière très naturelle. C’était mon truc à moi, que je ne partageais pas. C’était ma bulle de sérénité, je me sentais bien, je pouvais m’exprimer. Vers 13-14 ans, c’est devenu plus sérieux, j’ai vraiment réalisé que je voulais devenir chanteuse. C’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à démarcher les maisons de disque et les producteurs en France et à l’étranger. Je n’avais pas le réseau alors je cherchais les contacts sur internet. J’appelais les grandes maisons, un peu naïvement, très innocemment, je ne me rendais pas compte que c’était un milieu fermé. J’ai démarché pendants des années, envoyé des milliers d’emails, j’ai eu quelques réponses plutôt positives qui m’ont poussée à continuer et à ne pas lâcher. Et j’ai fini par rencontrer l’équipe avec laquelle je travaille aujourd’hui.

Puis il y a eu ta rencontre avec Dan Black

Mon label m’a mis en relation avec Dan Black fin 2019. Avant de le rencontrer, j’ai écouté un peu ce qu’il faisait et je suis tombée sur Orchestra, un titre qu’il avait sorti avec son groupe The Servant. Un tube planétaire que j’écoutais quand j’étais petite. D’un coup, j’ai ressentie une pression! Finalement, tout s’est bien passé, on a échangé, je lui ai parlé de ma vie, de mon ex, de notre relation et on a tout de suite commencé à composer Fantasy, que l’on a fini le lendemain. Puis il y a eu le COVID, l’année 2020 était en stand by. Début 2021, on a décidé de sortir le titre comme premier single, sans toucher aux voix, tel qu’on l’avait composé et produits un an auparavant.

S’il fallait décrire ta musique…

Ma musique est très intime, je raconte mes expériences, parle de mes sentiments. C’est très personnel. Il y a des morceaux très doux, des ballades comme I know et d’autres titres plus énergiques. J’oscille entre douceur et dynamisme. Ma musique est totalement  liée à ma propre personne. S’il fallait la décrire en quelques mots, je dirais: soul, intime, doux, féminin et un peu nerveux. 

Côté influences, quels artistes t’inspirent?

J’ai des inspirations variées. J’aime beaucoup Bill Withers, Otis Redding et Aaliyah. Elles est pour moi, l’initiatrice du R’n’B contemporain. Mais celle qui a vraiment inspirée ma musique, c’est Tracy Chapman. 

Peux-tu nous parler de Ways of Dreaming, ton premier album?

Chaque titre de l’album a une identité particulière avec une homogénéité finale et la chanson Ways of Dreaming englobe le tout. J’y parle de mes rêves, de mes doutes, de mes peurs… Ce morceau aborde plusieurs thématiques que je reprends  de manière plus précise avec les autres chansons. 

Tous les titres de l’album sont en anglais. Pourquoi?

J’ai commencé à chanter en anglais de manière très naturelle, instinctive. Peut-être qu’à l’avenir, l’occasion de sortir un titre en français se présentera. Il suffit d’une rencontre pour faire les choses différemment. 

Avec quel artiste aimerais-tu collaborer?

Il y en a plusieurs et d’univers totalement différents, c’est assez dur de choisir. Je dirais Rosalia. Ce serait un véritable kiff.

Quels sont les projets à venir?

Je serai à La Boule Noire à paris le 15 Février. Et on prépare une tournée. Je suis super contente!

ROMANE Ways of Dreamin ℗ 2022 Un Plan Simple distributed by Sony Music Entertainment France SAS