ANAÏS MVA, l’étoile montante de la pop française

Anaïs MVA est une artiste passionnée, idéaliste que tout prédestinait à une carrière musicale. Elle baigne dans la musique depuis son plus jeune âge, se tourne vers le violon qu’elle pratique pendant dix ans au conservatoire, apprend le solfège, se forme de son côté à la guitare, au piano et au chant, en totale autodidacte. Ne croyant pas vraiment en un avenir sur scène, elle se tourne vers la médecine. Mais chassez le naturel…l’appel de la musique est plus fort que tout. Très vite, elle sort titre sur titre pour aboutir à un premier EP Métastases. Loin de s’essouffler, Anaïs MVA présente son nouveau titre « 24 Février ».

Comment vous décririez-vous en quelques mots ?

Je m’appelle Anaïs, j’ai 22 ans. Je suis née à Paris et j’habite maintenant à Bruxelles depuis 3 ans. Je fais de la musique depuis que je suis toute petite et j’en fais professionnellement en tant que chanteuse depuis 2 ans à peu près. J’écris mes chansons, je commence à faire des concerts et je dirais que ma musique, est plutôt pop, avec comme caractéristique des sujets un peu lourds.

Vous avez toujours baigné dans la musique. Vous pensiez en faire votre métier ?

C’était un rêve, c’est sûr. Mais je viens d’une famille de profs, je n’ai pas du tout de musiciens dans ma famille, j’avais l’impression que c’était un peu impossible ou inatteignable. Au lycée, je me suis inscrite sur Parcours Sup, comme tout le monde et j’ai un peu mis ce rêve de côté. Mais je n’ai pas réussi à le freiner complètement, c’est revenu et j’ai commencé à poster sur internet des chansons que j’écrivais, début 2022. C’est comme cela que c’est devenu sérieux on va dire. C’est un peu venu par hasard, par chance.

Vous enregistrez votre premier EP Métastases, en janvier 2023, un mini-album qui rassemble vos compositions partagées sur les réseaux sociaux…

C’est ma première prise de parole, mon premier projet. Les chansons choisies se sont dégagées assez naturellement. J’ai pris celles que je préférais et je pense, celles que préféraient les gens. Le choix a été assez clair. En studio, j’en ai profité un maximum, j’ai mis énormément d’effets, j’ai lâché toute ma frustration. Maintenant j’essaie de chercher un équilibre entre la version acoustique dans ma chambre et une version super produite. Avec cet EP, je me suis fait plaisir. J’ai pris toutes les chansons qui me tenaient le plus à cœur, qui abordait des sujets dont j’avais vraiment envie de parler, addiction, TCA… et j’y suis allée sans me poser de questions. J’ai suivi mon cœur.

Vous êtes très active sur les réseaux sociaux. C’est important pour vous de garder cette proximité avec les gens qui vous suivent ?

Totalement ! J’ai commencé à poster mes compos en janvier 2022. Avant ça, je postais des reprises. En 2021, j’envoyais mes vidéos sur TikTok, une poignée de personnes les commentaient. C’est un peu décourageant, quand personne ne réagit, donc quand un le fait, c’est précieux!  Puis certains commentaient de manière récurrente… c’était un truc de fou pour moi !  Début 2022, je pouvais recevoir jusqu’à 600 commentaires et je répondais à ces 600 commentaires.  Le fait de n’avoir aucun like durant des mois, m’a fait prendre conscience de la chance que j’avais d’avoir un public qui m’écoute et prend le temps de m’envoyer des messages… Encore aujourd’hui, j’essaie de répondre à un maximum de personnes. Le cerveau humain s’habitue à tout et ça m’énerve parce que je sais que je me suis un peu habituée à cette attention. J’essaie de trouver d’autres moyens plus rapides de répondre aux messages, sans avoir à passer ma journée sur mon téléphone… c’est compliqué. Mais c’est toujours aussi important pour moi de dire aux gens que je les remercie de m’ écouter,  de venir à mes concerts, parfois de loin.

Ce vendredi est sorti le « 24 février », des paroles mélancoliques sur un air entraînant…

Oui, j’ai ajouté un peu d’humour, enfin moi je trouve que c’est drôle et c’est pour ça que j’aime beaucoup cette chanson, elle est légère !  Quand je l’écoute,  un mini film se déroule dans ma tête. Et même si elle est un peu mélancolique, c’est une chanson qui parle d’amour.

Vous serez à l’affiche du Festival de Bourges, qu’est-ce que cela représente pour vous ?

J’ai vraiment grandi loin de l’industrie musicale, je ne sais pas grand chose des festivals mais le Printemps de Bourges, je le connais donc je trouve ça vraiment cool de le faire. C’est mon premier festival, j’ai hâte d’y être et en même temps j’ai peur que ça passe beaucoup trop vite, comme la Cigale. Je suis juste très contente et très reconnaissante de faire partie d’un projet aussi cool !

24 Février I Anaïs MVA
@anaismva

Anaïs MVA sera au Printemps de Bourges le 27 Avril 2024.
Plus d’informations: www.printemps-bourges.com