Constellation: la première collection de mobilier de friedmann & Versace

Avec sa première collection de mobilier baptisée Constellation, le duo féminin Friedmann & Versace dévoile un univers à la croisée de la poésie, de la fantasmagorie et du meilleur des métiers d’arts français, réunis comme des étoiles.

Des lignes aussi pures qu’ un ciel d’été. Une richesse ornementale dans laquelle le regard voyage comme dans le firmament d’une nuit de pleine lune. Canapé, paravent, table basse, miroir de sorcière… Avec leur toute première collection de mobilier d’intérieur, Delphine Versace et Virginie Friedmann ouvrent un nouveau chapitre dans l’histoire de leur studio : celui d’une odyssée immobile, à la fois sculpturale et tactile, onirique et fantastique, placée sous le signe d’une féminité où la fantaisie s’allie aux plus beaux gestes de la main.

Virginie Friedmann et Delphine Versace ont construit en quelques années un univers bien à elles, fait de collisions, de mix de références, jouant tour à tour avec l’héritage des grands ensembliers, l’architecture palladienne, le goût de la chine et du vintage. Ne cherchez pas à définir ce tandem, passé l’une par les Beaux-Arts, l’autre par des études de droit : l’univers de Friedmann & Versace, c’est aussi bien les matières d’exception que l’astrologie, la précision du coup de rabot et le goût des allégories et de la botanique, une philosophie déclinée du restaurant Bambini du Palais de Tokyo à l’Hôtel La Pérouse de Nice, jouant avec les références de la trattoria, du speakeasy, de la côte amalfitaine, de la culture joaillière…

Conteuses d’histoires, orchestratrices d’expériences, faiseuses d’odyssées éphémères, c’est au pays basque, il y a un peu plus d’un an, que ce tandem singulier décide d’embrasser un nouvel horizon : celui de leur propre récit. Un projet polyphonique, qui convoque, autour d’une série de pièces éditées en numerus clausus, l’imaginaire qui est le leur et l’excellence de toutes et tous ceux qui ont choisi de les accompagner. Ainsi de ses assises (canapé et fauteuil) en acajou, qui déploient leurs lignes dynamiques parées de références zodiacales et de tissus Dedar, fabriquées par la manufacture Henryot & Cie, de cette table basse au plateau sculpté à six mains avec Olivier Juteau, posé sur des pieds que le bronzier Eric Lopes de Sousa infuse de références au travail de Diego Giacometti. Mais cligner de l’œil à l’histoire n’empêche pas Virginie Friedmann et Delphine Versace d’exprimer leur propre et singulière identité. C’est celle d’un miroir en verre bullé soufflé fabriqué par les Ateliers Reverchon et orné de broderies et d’ornements nobles upcyclés en collaboration avec Baqué Molinie, tout de feuilles, de coquillages qui n’en sont pas, tout à la fois trompe-l’œil et reflet de la réalité. Laetitia Bacqué et Victor Molinié s’associent également à la scénographie de l’événement, imaginant un univers marin fait de verre de Murano, de poissons et coquillages sur fond de soie sauvage et d’un onirique arbre à crustacés…

Le paravent en marqueterie de bois, où chaque couleur a été spécialement pensée par l’artiste plasticien Anton Laborde, est un puzzle vertical où chaque pièce a été assemblée pour évoquer un paysage rêveur et surréaliste, comme une invitation à un voyage immobile. Les vases et bougeoirs brouillent à leur tour les pistes, à la croisée de la culture ancestrale du grès et de la beauté du Raku, cette technique japonaise dont la céramiste Sonja de Monchy s’est fait une spécialité à la lisière de la forêt de Fontainebleau.

Les ailleurs, chez Virginie Friedmann et Delphine Versace, sont toujours là, mais toujours proches : bois travaillé à Liffol, capitale vosgienne de la menuiserie française, bronzier parisien, verrier des Yvelines… Virginie Friedmann et Delphine Versace cultivent le goût du local, des rencontres et des authentiques amitiés professionnelles. Une manière, pour ces deux jeunes femmes, de travailler en réseau, de défendre celles et ceux avec qui elles collaborent, et de développer leur propre écosystème : un rhizome créatif unique en son genre, toujours évolutif, jamais figé, nourri d’ondes positives et d’imaginaires aujourd’hui incarnés par cette première collection de 7 pièces.

Qui pourrait, à l’avenir, s’enrichir de nouvelles propositions : rien, chez ce duo singulier, n’est jamais arrêté. Comme les étoiles, Friedmann et Versace poursuivent leur chemin, dessinant les contours infinis deleur propre voie lactée.

www.friedmann-versace.com