Ruohan, le lien entre l’humain et la nature

Raison et sensibilité dans la collection Printemps/Été 2024 de Ruohan, qui utilise six langages linéaires pour relier les surfaces aux points, de mars 2023 à mars 2024. Le bleu brumeux du crépuscule, les lueurs d’or et d’argent sur les vagues ondulantes, des couleurs capturées chaque soir sur la rivière à côté du bureau de la marque à Shanghai. Ces couleurs injectent de la vitalité aux vies linéaires. Les vêtements sont utilisés comme un pinceau doux et le tissu comme une texture, explorant les détails fins et les abstractions.

Les lignes se transforment en coupes simples, changeant la façon dont sa fonctionnalité est perçue et représentant la gravité, l’intégrité transformationnelle et la force. En pliant le tissu, de nouvelles formes se créent, nées de la structure squelettique des lignes. Des points de connexion disjoints et des coupures là où devrait être la continuité, comme pour abattre un mur dans une pièce sombre et installer une fenêtre pour laisser entrer la lumière. Il n’y a pas besoin de régularité ni de points d’existence précis. Le tissu passe à travers les coupes, formant des nœuds créant à leur tour, des lignes fluides mais insaisissables une fois porté. Des lignes éparses qui au sein de la structure deviennent de larges plis, là où leur existence semble perdre tout son sens, pour finalement se transformer en une toile vierge qui paradoxalement montre ce qui se cache dessous. Le désordre au sein de la structure, comme chaque respiration, le passage d’un coup de vent, existe nécessairement et inévitablement, sans qu’il soit nécessaire de le mesurer ou d’y accorder une attention constante. Le lien entre les humains et la nature, les humains et les autres humains, l’existence et la réalité, forme un réseau complexe de lignes entrelacées. La vie est le processus de navigation le long de ces lignes enchevêtrées. En utilisant les lignes comme gravité, les surfaces se plient.